Supporter du terrorisme en ligne : « Un salut à Daech pour ce qu’ils ont fait aux Yézidis (Ezidis) »
Le 29 janvier 2025, l’activiste Salwan Momika a été tué chez lui à Södertälje, en Suède. Momika était un chrétien originaire d’Irak qui avait combattu Daech. En 2018, il s’est installé en Suède et est rapidement devenu connu pour avoir brûlé des exemplaires du Coran. Par ce geste, Momika cherchait à exprimer son opposition aux extrémistes musulmans et peut-être aussi à sensibiliser le monde aux atrocités commises par Daech contre les Ézidis et les chrétiens au Moyen-Orient.
Les actions de Momika ont provoqué l’indignation tant chez les musulmans en Suède qu’à l’international. Ses protestations ont conduit à l’attaque de l’ambassade suédoise à Bagdad par des centaines de musulmans en colère. Il était poursuivi pour incitation à la haine envers un groupe ethnique (en suédois : “hets mot folkgrupp”) et devait recevoir son verdict le 30 janvier. Cependant, comme il a été tué la veille, le procureur a abandonné l’affaire.
Ezidi Times adresse ses plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Salwan Momika. Qu’il repose en paix, et que sa mort ne soit pas vaine. Bien que Momika ne soit plus en vie, son nom et sa cause seront rappelés pendant longtemps.
Chaque fois que nous pensons qu’il n’y a plus rien qui puisse nous choquer, nous nous rendons compte que nous avons tort. Récemment, une vidéo a circulé dans laquelle Salwan Momika a eu un « débat » en direct avec une femme vivant en Belgique. Dans la vidéo, la femme exprime un fort soutien à Daech et salue ce que Daech a fait aux Ézidis.
Le compte TikTok de la femme a été identifié, et les commentaires sur les réseaux sociaux indiquent que la police belge a été alertée concernant ses déclarations et son soutien apparent aux terroristes.
Dans la vidéo, la femme engage une « bataille en ligne » avec Salwan Momika et dit les choses suivantes en anglais et en arabe :
« Un salut à Daech et je jure que j’ai fait assez pour eux.
Un salut à Daech pour ce qu’ils ont fait aux Yézidis (Ézidis).
Un salut aux musulmans mais je vous ai dit, ce ne sont pas des hommes.
Un salut à l’islam en ce moment, un salut au djihad, un salut au djihadiste qui a épousé la fille d’une fille. »
Ezidi Times a analysé son compte TikTok et a constaté que malgré son fort soutien à Daech et au djihad, elle semble mener une vie « moderne ». Elle soutient le djihad, mais elle ne suit pas ses lois. Quelle ironie et contradiction qu’elle souhaite que ses « frères de Daech » battent, violent et tuent des femmes et des filles, tout en profitant des avantages d’être une femme moderne dans un pays démocratique où elle est considérée égale à un homme.

Elle compte plus de 100 000 abonnés sur TikTok, ce qui lui donne une plateforme importante pour diffuser l’idéologie extrémiste et soutenir Daech. Cela amplifie non seulement son discours dangereux, mais cela augmente aussi son potentiel de recrutement de nouveaux partisans de Daech.
– Si tu es si passionnée par Daech, pourquoi ne déménages-tu pas en Irak ou en Syrie pour vivre sous les lois djihadistes que tu salues si fièrement ?
C’est encore un autre exemple qui prouve que les femmes de Daech qui prétendent avoir été trompées ou forcées d’accepter ce que font leurs maris de Daech et qu’elles aussi sont victimes de ce que les hommes font. Par exemple, dans l’affaire suédoise où une femme de Daech (Lina Ishaq) est actuellement poursuivie (le verdict sera rendu à la mi-février 2025), sa défense a été de dire qu’elle n’avait pas de pouvoir ni de rôle dans l’esclavage des enfants et des femmes ézidies. Cependant, les faits de l’affaire, et clairement les déclarations faites par la femme dans la vidéo, montrent que les femmes ont joué et jouent encore un rôle crucial dans les atrocités de Daech.
Ce nouvel exemple prouve encore que les femmes de Daech qui prétendent avoir été trompées ou forcées d’accepter ce que faisaient leurs maris de Daech ne sont souvent pas des victimes mais des participantes actives. Par exemple, en Suède, où une femme affiliée à Daech, Lina Ishaq, est actuellement poursuivie (avec un verdict attendu à la mi-février 2025), sa défense a été qu’elle n’avait pas de pouvoir ni de rôle dans l’esclavage des enfants et des femmes yézidies. Cependant, tant les faits de l’affaire que des déclarations comme celles faites par la femme dans la vidéo suggèrent que les femmes ont joué – et continuent de jouer – un rôle crucial dans les atrocités de Daech.
Ces femmes ont non seulement soutenu moralement les combattants de Daech, mais elles ont aussi géré des foyers où des esclaves ézidis étaient retenues. Les combattants de Daech étaient les bourreaux sur le terrain, tandis que les femmes contrôlaient la vie en captivité. Bien qu’il soit difficile de prouver leurs crimes et de les poursuivre, il est essentiel que leurs pays d’origine fassent tous les efforts possibles pour les poursuivre, au lieu de les considérer comme de simples épouses passives et sans voix de terroristes. Si quoi que ce soit, elles sont au moins aussi coupables que les terroristes masculins.
Ces femmes ont rendu impossible l’évasion des victimes féminines. Elles ont veillé à ce que des milliers de femmes ézidies vivent dans la misère – et elles semblent avoir pris du plaisir dans leurs actions. Regardez simplement ce que dit la femme dans la vidéo : « Un salut à Daech pour ce qu’ils ont fait aux Yézidis. » Est-ce la déclaration d’une femme innocente ?
Ezidi Times s’attend à ce que les services de renseignement belges arrêtent cette femme et enquêtent sur ses liens avec les terroristes. Il est probable qu’ils découvriront d’autres personnes partageant des vues extrémistes, hommes et femmes, avec qui elle est en contact. Regardez à quel point elle est sans peur – déclarant ouvertement son soutien à Daech. Nous nous attendons à ce qu’elle soit poursuivie, et nous attendons un procès public et une sentence par les tribunaux belges. Cela constitue clairement un soutien à Daech, des discours de haine à l’encontre des Ézidis et un soutien au génocide.
À nos chers lecteurs en Belgique, veuillez vous assurer de signaler la femme dans la vidéo en contactant votre station de police locale ou en remplissant un formulaire en ligne.
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