TAJÊ demande reconnaissance et justice pour 19 femmes ézidies brûlées vives

Le Comité diplomatique du Mouvement des Femmes Ézidies Libres (TAJÊ) a lancé un appel urgent au président irakien et à plusieurs instances internationales, réclamant l’identification de 19 femmes ézidies brûlées vives par l’État islamique (EI) à Mossoul en 2016. Le mouvement exige également que cette atrocité soit officiellement reconnue comme un acte de féminicide.

Sans filles instruites, il n’y a pas d’Ezdixan

Avoir davantage de personnes instruites et bien établies est un atout pour tous les Ezidis (mlete Ezdi) à travers le monde. Avec davantage d’Ezidis autonomes, nous avons de meilleures chances de nous protéger, de faire entendre nos voix au niveau international, et peut-être même de réaliser notre rêve collectif de reconstruire la terre ancestrale, Ezdixan. Mais nous ne pouvons y parvenir en comptant uniquement sur les hommes. Nous avons besoin à la fois d’hommes et de femmes Ezidis instruits, respectés et occupant des postes à responsabilité. C’est le chemin vers la véritable réussite et la prospérité. Forcer les filles à se marier jeunes uniquement pour qu’elles donnent naissance à des enfants – enfants qui, par manque d’accès à une bonne éducation et à des perspectives professionnelles, risquent de ne pas pouvoir contribuer efficacement à notre société – tout en s’attendant à ce que les hommes portent seuls tout le poids, est naïf. Il suffit de regarder n’importe quel pays prospère : on y voit des femmes qui contribuent autant que les hommes à résoudre les problèmes collectifs. On y voit des sociétés fortes et florissantes.

Un autre exemple de la barbarie de l’ISIS : prison souterraine où ils tourmentaient les femmes ezidies

Un vidéo choquante a fait surface, révélant une prison souterraine dans le nord de la Syrie où l’ISIS détenait des femmes ezidies en captivité. Sky News a diffusé des images de cette prison cachée, marquée uniquement par de petites capsules en fer et de minuscules trous permettant à un peu de lumière du soleil de pénétrer dans l’obscurité en dessous.

800 femmes Ezidies sont détenues dans les prisons du HTS en Syrie

Selon des rapports d’organisations de défense des droits de l’homme, environ 800 femmes et filles Ezidies sont actuellement détenues dans des prisons sous le contrôle de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) en Syrie. Ces femmes ont été capturées lors de l’attaque de l’État islamique (EI) contre les Ezidis en 2014 et risquent désormais de subir de nouveaux abus sous le contrôle de HTS.