N’oubliez jamais le passé, car il aime se rappeler à vous

L’humanité traverse l’histoire en portant les cendres de ses propres crimes. Chaque pierre posée dans des mémoriaux comme celui de Tsitsernakaberd murmure des vies éteintes et des promesses trahies — plus jamais ça, disons-nous, et pourtant, encore et encore, nous échouons. Tandis que la flamme éternelle brûle pour les Arméniens de 1915, elle projette une ombre jusqu’à Sinjar, où le peuple ézidi souffre encore des conséquences du génocide déclenché par l’État islamique en 2014. Onze ans plus tard, les blessures demeurent béantes, aggravées par la trahison, la négligence et des jeux politiques cyniques. Combien de mémoriaux faudra-t-il encore ériger avant que nous comprenions enfin que le souvenir ne suffit pas — que la justice et la protection doivent suivre, faute de quoi le cycle ne prendra jamais fin ?

TAJÊ demande reconnaissance et justice pour 19 femmes ézidies brûlées vives

Le Comité diplomatique du Mouvement des Femmes Ézidies Libres (TAJÊ) a lancé un appel urgent au président irakien et à plusieurs instances internationales, réclamant l’identification de 19 femmes ézidies brûlées vives par l’État islamique (EI) à Mossoul en 2016. Le mouvement exige également que cette atrocité soit officiellement reconnue comme un acte de féminicide.

Le procureur suédois fait appel de la condamnation pour génocide, demandant une peine de réclusion à perpétuité

Le procureur a fait appel du verdict du tribunal de district de Stockholm contre Lina Ishaq, qui a été condamnée pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre graves commis contre le peuple Ezidi. L’appel, déposé le 17 février 2025, demande que la peine initiale de 12 ans de prison soit remplacée par une peine de réclusion à perpétuité en raison de la gravité des crimes.

Nouveau procès en Autriche : Le suspect impliqué dans la persécution des Ezidis

Un homme syrien de 39 ans est accusé d’avoir combattu pour l’État islamique (EI) dans son pays d’origine avant de fuir vers l’Europe. Il est également suspecté d’avoir détenu des prisonniers Ezidis dans son commerce. L’accusé a plaidé non coupable, et son avocat, Michael Drexler, a soutenu que la mauvaise personne avait été inculpée. L’homme est arrivé en Autriche en 2019 et a obtenu l’asile en 2020. Selon son avocat, les autorités ont minutieusement examiné ses antécédents et n’ont trouvé aucune preuve le liant à l’EI.

Une cérémonie en l’honneur des victimes du génocide se déroulera le 27 janvier

Le Conseil du district de Welwyn Hatfield, dans le Hertfordshire, en Angleterre, organisera sa Journée annuelle de la mémoire de l’Holocauste le 27 janvier 2025. L’événement de cette année, tout en honorant les victimes de l’Holocauste, rendra également hommage à ceux affectés par des génocides plus récents, notamment le génocide des Ezidis de 2014.

Vraiment, Rûdaw ? Est-ce ce qu’Elon Musk a écrit?

En ce qui concerne le droit à la liberté d’expression, il reste inacceptable de modifier les mots des gens lorsqu’on les cite, et il est absolument inacceptable de changer les faits. Peu importe combien d’articles vous publiez, peignant un monde imaginaire dans lequel les Ézidis sont des «Kurdes Ezidis», vous ne pouvez pas changer le fait que les Ézidis sont un peuple ethnique et religieux ancien. Ils ne se soumettront jamais à votre propagande agressive visant à la kurdisation de toutes les minorités ethniques et religieuses dans la région mésopotamienne.

Comment un garçon ezidi a réussi à échapper à Daech et comment nous avons tous échoué

J a été plongé dans un cauchemar sous le contrôle de l’EI. Capturé avec sa famille dans la ville ézidie de Sulagh en Irak, il a été emmené à Raqqa, où il a été contraint de rejoindre un camp rempli d’autres jeunes recrues. Pendant cinq mois, lui et d’autres ont été endoctrinés dans l’idéologie de l’EI, formés au maniement des armes et poussés à commettre des actes de violence horribles.