N’oubliez jamais le passé, car il aime se rappeler à vous

L’humanité traverse l’histoire en portant les cendres de ses propres crimes. Chaque pierre posée dans des mémoriaux comme celui de Tsitsernakaberd murmure des vies éteintes et des promesses trahies — plus jamais ça, disons-nous, et pourtant, encore et encore, nous échouons. Tandis que la flamme éternelle brûle pour les Arméniens de 1915, elle projette une ombre jusqu’à Sinjar, où le peuple ézidi souffre encore des conséquences du génocide déclenché par l’État islamique en 2014. Onze ans plus tard, les blessures demeurent béantes, aggravées par la trahison, la négligence et des jeux politiques cyniques. Combien de mémoriaux faudra-t-il encore ériger avant que nous comprenions enfin que le souvenir ne suffit pas — que la justice et la protection doivent suivre, faute de quoi le cycle ne prendra jamais fin ?

By Ezidi Times, ago

Never Forget the Past, for It Loves to Remind You of Itself

Humanity walks through history carrying the ashes of its own crimes. Every stone laid at memorials like Tsitsernakaberd whispers of lives extinguished and of promises broken — never again, we say, yet again and again, we fail. As the eternal flame burns for the Armenians of 1915, it casts a shadow that reaches Sinjar, where the Ezidi people still suffer the consequences of the genocide ISIS unleashed in 2014. Eleven years later, the wounds remain unhealed, deepened by betrayal, neglect, and cynical politics. How many more memorials must we build before we finally understand that remembrance is not enough — justice and protection must follow, or the cycle will never end?

By Ezidi Times, ago